jeudi 17 février 2011

III) L’enfant dans les familles du monde

A) Politique de l’enfant unique en Chine :

De 1971 à 1980, soit une décennie, la Chine réduit de moitié son taux de natalité. De 35% à la fin de la Révolution culturelle, il chut à 18% ; le taux de mortalité restant très bas : 8% (population jeune). Dès le début des années 1980, les démographes annoncent  un nouveau baby-boom pour 1986 et 1960. Les classes pleines de l’après bond en-avant, 300 millions de petits chinois nés dans les années 1960 arrivent dans les années 1980 à l’âge du mariage et de la reproduction.
Pour faire face à ce grave problème, la Chine invente un dispositif unique dans l’histoire de l’Humanité ; «  la politique de l’enfant unique » pour les nouveaux couples des années 1980. Ceux qui se marient son contraints de signer un contrat de l’enfant unique « petits empereurs » sont facilement repérables. Dans les campagnes, les couples souhaitent à tout prix un garçon, celui-ci devant prendre soin de leurs parents à leur retraite. «  Faire une fille, c’est jeter de l’eau par terre ». La fille quitte sa famille pour intégrer celle de son mari. Aussi, lorsque le premier enfant est une fille, c’est le drame absolu. Les familles pratiquent l’infanticide des filles ou les abandonnent, afin de pouvoir tenter de procréer un garçon. Toutefois, de plus en plus on les laisse vivre «  clandestinement », elles ne sont pas déclarées à l’Etat-civil, ne vont pas à l’école, ce sont les « enfants de l’ombre ». Elles finissent part être intégrées, mais pas en totalité. Les démographes chinois estiment qu’il y aurait actuellement 100 millions de bébés « au noir », essentiellement des filles. A partir du début de la décennie 1990, on a autorisé les ménages paysans à faire un deuxième enfant si le premier est une fille. La majorité des ménages paysans ont 2 à 4 enfants. La politique de l’enfant unique a dons été un échec dans les campagnes. En Chine, la scolarité est officiellement obligatoire dès l’âge de 7 ans et pendant neuf ans : six ans à l’école secondaire, et trois ans facultatifs au lycée. En milieu rural, assez peu d’enfants sont scolarisés avant l’âge de 7 ans. A la campagne, beaucoup d’enfants ne sont pas scolarisés à partir du collège, car ils travaillent. C’est surtout le cas des filles.


 




Cette politique, a changé de façon peut-être irréversible, la structure de la famille chinoise. Mais ce n’est pas tout ; ne pas avoir de fils est encore considéré par beaucoup de chinois comme un défaut de piété filiale. Et dans une société encore largement rurale, les garçons continuent d’être privilégiés. En 2020, environs 40 millions d’hommes devraient être célibataires. Les autorités bien conscientes du problème, ont engagé une grande campagne de sensibilisation dans les zones rurales qui s’accompagne d’exemptions d’impôts agricoles ou de la gratuité scolaire pour les ménages dont un des enfants serait une fille.


         B) Une tribu africaine : les Masaïs.

Les Masais sont une tribu africaine d’indigènes semi-nomades situés principalement au Kenya et dans le nord de la Tanzanie. Ils sont connus pour leur tenue traditionnelle rouge et la réputation (probablement exagérée) de guerriers féroces. Les Masais font partie de la famille des tribus nilotiques, et ont émigré probablement de la vallée du Nil au Soudan puis au Kenya (centre et sud-ouest) et en Tanzanie (nord) vers 1500, apportant leur bétail domestiqué avec eux.

         La vie au village

Les hommes masaï  s’occupent des troupeaux, les femmes masaï de la vie du village (entretien des maisons, repas, vêtements,…). Chaque famille masaï possède une dizaine de bœufs, de chèvres et de moutons. Chaque bête est marquée d’un signe qui indique à qui elle appartient. Les hommes masaï emmènent leurs troupeaux paître dans la réserve des animaux, pour plusieurs jours. C’est le plus ancien guerrier massai qui guide le troupeau à travers la savane. Les Masais sont divisés en clans patrilinéaires est en classe d’âge. Les hommes sont tour à tour enfants, guerriers puis anciens, chacun de ces passages est accompagné de rites initiatiques. Les mariages des filles sont souvent négociés par les pères avant leur naissance. Mais, au sein d’une même classe d’âge, les relations hors mariage sont considérées comme naturelles. Les garçons comme les filles subissent des cérémonies de circoncision ou d’excision (L’excision est la pratique rituelle qui consiste, chez la femme, dans l’ablation du clitoris et des petites lèvres. Autre nom : clitoridectomie)

L’éducation

         Les enfants Masai ne vont pas à l’école. Ce sont les anciens qui leur enseignent tout ce qu’un Masai doit connaître : les plantes, les animaux, mais aussi les bonnes manières et l’histoire de leur peuple. Les Masai sont des guerriers redoutables. On les reconnaît à leurs boucliers, à leurs lances et à leurs capes rouges. Les garçons Masai deviennent des guerriers à l’âge de quatorze ans. Un ancien leur apprendra le maniement des armes, les chants de guerre, les danses traditionnelles. Ils se tressent les cheveux, les teignent en rouge. Ils aiment porter des bijoux (colliers, bracelets,…). En dépit de leur réputation de guerriers féroces, la culture des Masais tourne autour de leur bétail. Ils se nourrissent surtout de laitages et dans les grandes occasions de sang et de viande.




<= Tribu d’homme masaïs



<= Enfants Masaïs



 
C) Le Canada, mode d’éducation de l’enfant : un programme.

Le programme Apprentissage de la petite enfance au Canada part du principe selon lequel la capacité d’apprentissage est à son meilleur dans les premières années de la vie, où le cerveau est constamment à l’affût de signification, d’expériences, en quête de moyens d’établir des liens et de comprendre le monde. Le jeune être humain a besoin d’interagir avec les autres, enfants et adultes, pour effectuer le plus effectivement possible cette quête de connaissance. La société toute entière a la responsabilité de mettre en pratique le proverbe africain selon lequel » il faut tout un villages pour élever un enfant ». Pour y arriver, on peut élaborer des programmes communautaires qui offrent de l’information et enseignent des stratégies afin d’aider les enfants à devenir et demeurer, tout au long de leur vie, des apprenants efficaces. Apprentissage de la petite enfance au Canada est un programme de ce genre.
L’Apprentissage de la petite enfance au Canada s’appuie sur les principes suivants :
         -Les parents jouent un rôle essentiel dans l’acquisition de capacité d’apprentissage à long terme chez leurs enfants.
         -Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants.
         -Les parents ont les compétences nécessaires pour éduquer leurs jeunes enfants.
        -Les parents ne sont pas les seuls à jouer un rôle primordial dans l’éducation de leurs enfants. La collectivité dans son ensemble a des responsabilités à assumer dans l’éducation des enfants.

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